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Le réseau coopératif de Santé prévu dans la ligne du 11e Plan économique et social (2006-2010), avec des moyens encore minimaux, couvrait selon les autorités 410 millions de paysans répartis dans 1451 cantons à la fin de 2006, c’est-à-dire environ la moitié de la population rurale en Chine. Tous les résidents ruraux devraient pouvoir y adhérer fin 2010 si le plan est respecté.
Le programme initial (2003) prévoyait que chaque participant individuel paye dix yuans par an (environ 1 euro) ; l’Etat, la province, les municipalités et canton y ajoutent 40 yuans. Les adhérents peuvent alors bénéficier de réductions de leurs dépenses médicales, qui sont réglées par le fonds collectif.
Cette aide est encore très modeste, mais il n’y avait plus rien de comparable dans les campagnes chinoises depuis l’abandon des communes populaires (1980-1985) avec leurs dispensaires locaux et leurs « médecins aux pieds nus ».
Le ministère de la Santé promet d’accompagner ce réseau coopératif de Santé avec plusieuurs actions : une augmentation des crédits en faveur de cliniques rurales, l’envoi (temporaire ou permanent ?) de médecin et d’infirmiers urbains dans les zones rurales, l’encouragement aux personnes et ONG volontaires pour participer. Mais il y a encore du pain sur la planche.