›› Politique intérieure
A Hong Kong le 1er juillet, la manifestation de protestation contre le projet de Loi de Sécurité a rassemblé 500 000 personnes selon les organisateurs, 350 000 selon la police. Il s’agit du rassemblement d’opposition le plus important depuis le rattachement du Territoire à la Chine en 1997. La nouvelle loi, qui va devenir l’Article 23 de la « Basic Law » (constitution de HK), a été rédigée dans les mêmes termes et contenait les mêmes provisions que les lois du Continent qui permettent de réprimer la liberté d’expression et d’information. Les sondages ont montré que la majorité des résidents de Hong Kong y sont opposés. Les motifs d’accusation tels que trahison, sédition, sécession, subversion, secrets d’Etat, qui donnent lieu à beaucoup d’abus en Chine, risquaient d’entrer dans la constitution de Hong Kong. L’Article 23 va être imposé. Toutefois, le « gouverneur » de Hong Kong, TUNG Chee Hwa, qui est assez impopulaire, a annoncé dimanche soir 6 juillet, sans doute sur directive de Pékin, que le projet de loi serait modifié et le vote retardé.