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A la croisée des chemins, Pékin fait le choix de « la rue arabe » contre l’Occident
Moins d’une semaine avant que, dans le sud de la bande de Gaza, aux confins de l’Égypte, Israël et ses alliés retiennent leur souffle, tétanisés par la torture infligée aux familles des otages attendant la libération de leurs proches, la Chine, affirmait son rôle de faiseur de paix exprimé dans sa nouvelle devise internationale « d’Initiative Globale de Sécurité - 全球安全倡议 - » .
C’est ce message de « sécurité indivisible 不可分割 的安全 » pour tous 全球 que, le 20 novembre, le Ministre des Affaires étrangères Wang Yi exprimait à une délégation des pays du monde arabe comprenant des émissaires d’Arabie Saoudite, de Jordanie, d’Égypte, d’Indonésie, de Palestine et de l’Organisation de Coopération Islamique.
En tournée chez les (...)
A Pékin, avec Vladimir Poutine, Xi Jinping met en scène en fanfare leur stratégie commune de rupture avec l’Occident
Le 17 octobre, accompagné de Vladimir Poutine, hôte d’honneur de l’événement, Xi Jinping, pénétrait solennellement sur la scène majestueuse du Grand Palais du Peuple, au son d’une musique d’ambiance soigneusement expurgée de tout triomphalisme claironnant.
Les deux, réunis à l’occasion du bilan des Nouvelles routes de la soie, projet planétaire de « globalisation alternative » lancée par Xi Jinping au Kazakhstan le 7 septembre 2013, célébrèrent leur amitié, à la fois sous le signe vertueux d’un appel à la paix, de l’aide au « sud global » et de leur défiance commune à l’Occident. Par contraste, l’évènement qualifié par l’appareil de « plus important de l’année » qui réunissait deux douzaines de dirigeants et (...)
Quand Xi Jinping défie l’Occident en accueillant Bachar El Assad, son ami He Lifeng éteint les contrefeux antichinois en Europe
Le 23 septembre, jour l’ouverture des Jeux asiatiques, recevant dans son fief politique de Hangzhou, le président Syrien Bachar el-Assad et son épouse, l’un des chefs d’État les plus ostracisés et le plus sanctionnés par les États-Unis et leur alliés Occidentaux, Xi Jinping a confirmé sa trajectoire internationale dont l’épine dorsale est en priorité articulée au défi public à l’Occident et surtout à Washington. En même temps, tirant profit de la situation dévastée de la Syrie écrasée sous les bombes russes, privée d’électricité, lourdement dépendante de Moscou qui lui vend sans rabais 70% de ses céréales, où le salaire mensuel moyen n’est que de 600 $, Pékin qui, pour l’instant, n’attend aucun retour sur (...)
G.20 à New-Delhi. En l’absence de Xi Jinping une spectaculaire « acrobatie stratégique » de Narendra Modi
Alors que les spéculations sur les raisons de l’absence de Xi Jinping à New-Delhi , continuent d’occuper le cercle des experts sinologues, la réunion du G.20 de New-Delhi des 9 et 10 septembre à laquelle le nº1 chinois s’est fait représenter par le premier ministre Li Qiang, fut un exercice de haute acrobatie diplomatique dont la substance était moins vaine que ne l’affirment certaines critiques.
Il est exact que le ton du sommet était entièrement calibré pour servir la réputation d’habileté de Narendra Modi articulée à l’ambiguïté de son positionnement stratégique.
On y retrouve : l’attention portée par l’Inde au « Sud-global » ; la spectaculaire admission de l’Union Africaine comme membre permanent (...)
Les BRICS à Johannesburg, symbole de la contestation de l’Amérique et de l’Occident
La dernière réunion des BRICS du 21 au 24 août à Johannesburg entrera probablement dans l’histoire comme un jalon essentiel de son histoire.
Presqu’un quart de siècle après sa création par la Banque Goldman Sachs qui le présentait comme une promesse de retours lucratifs sur investissements dans les « émergents » auxquels elle prédisait un avenir florissant, l’acronyme est devenu le symbole d’une contestation planétaire de l’influence des États-Unis et de l’Occident.
Deux années seulement après l’invention du sigle en 2001 où ne figurait pas encore le « S » de l’Afrique du sud qui ne rejoindra le groupe qu’en 2010, dans un rapport visionnaire datant de 2003, la vieille banque d’affaires de Manhattan prédisait (...)