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Chine-Japon : la recherche de compromis n’exclut pas une certaine réserve

Un mois après la visite officielle de WEN Jiabao à Tokyo les rapports entre les deux grands pays d’Asie s’orientent vers la recherche de compromis économiques et techniques.
La huitième session des pourparlers sino-japonais sur la Mer de Chine Orientale s’est tenue à la Maison d’hôtes d’Etat de Diaoyutai, à Pékin le 25 mai. Cette rencontre a eu lieu au niveau de Directeurs de départements des deux ministères des AE, donc de “techniciens” : HU Zhengyue, directeur des Affaires asiatiques du côté chinois et Kenichiro Sasae, directeur Asie-Océanie du côté japonais.
Ce dernier était renforcé par la présence du directeur-général de l’Agence des Ressources naturelles et de l’Energie, Harufumi Mochizuki. Selon l’agence KYODO, la Chine n’a pas pris d’initiative dans la partie formelle de la rencontre, mais les deux délégations ont débattu, formellement ou non, de la direction à suivre dans l’avenir. Toutes deux étaient chargées par leur gouvernement de mettre sur pied un plan conjoint de développement de la zone.
Il semble qu’on ait convenu de rencontres mensuelles pour accélérer la recherche d’un accord pratique d’exploitation en commun des ressources énergétiques de la Mer de Chine de l’Est. Les discussions ayant été jugées “approfondies et prometteuses”, un prochain rendez-vous est prévu fin juin.

Une rencontre HU Jintao-Shinzo Abe se prépare par ailleurs à l’occasion du Sommet du G8, qui doit s’ouvrir à Heiligendamm, sur la côte allemande de la Baltique, à partir du 6 juin. Ce serait, pour les deux n°1, la première occasion depuis novembre dernier (sommet APEC à Hanoi) de confronter leurs visions des rapports bilatéraux, de la question nord-coréenne et de la recherche d’un accord de développement en commun en Mer de chine Orientale.
Le président chinois utilise ces grandes occasions internationales pour garder le contact à son niveau avec le Japon. D’autant plus qu’il n’aurait pas l’intention, pour le moment, de faire lui-même une visite officielle à Tokyo sans être pleinement rassuré sur des sujets comme Taiwan, le sanctuaire de Yasukuni, ou la réforme de la Constitution japonaise.


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Par Chrisophe Montariol Le 28/05/2007 à 17h50

> Chine-Japon : la recherche de compromis n’exclue pas une certaine réserve.

Dans le titre de votre article, « exclue » ne prend pas de « e », mais un « t », et s’écrit « exclut »...

Petite question en rebond :
Dans votre article sur le réchauffement climatique du 6 février, vous concluez par une citation : « Selon lui, “pour un pays émergent en croissance rapide, ayant une grande population, transformer complètement sa structure énergétique pour utiliser de l’énergie propre exigerait [l’acquisition de technologies et] beaucoup d’argent ».

La source des technologies de cette transformation stratégique ne pourrait-elle pas être japonaise ?
Existe-t-il une marge de manoeuvre pour les capitaux, chinois ou étrangers, en Chine pour favoriser le développement de cette solution, étant entendu qu’un pays émergeant économiquement a historiquement vocation vérifiée à utiliser à tout prix les technologies les plus avancées pour assurer sa croissance économique ?

Cordiales et sincères salutatoins admiratives.

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