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ANNEXE
Le modèle Seagull, très en vogue en Chine où il est commercialisé à l’équivalent de 9700 € en Chine, pourrait grâce à son prix très bas à l’export - moins de 20 000 € - devenir à court terme le modèle le plus vendu au monde, avec cependant le même défaut que la « SEAL » d’une charge contraignante et d’une autonomie aléatoire.
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Même si leurs affaires sont aujourd’hui protégées par une avalanche de taxes, les constructeurs automobiles américains, qui observent les modèles BYD et la stratégie de contournement de Wang Chuanfu, restent vigilants et pas toujours rassurés.
A Philadelphie, Sam Fiorani, Vice-Président de « AutoForecastSolution » (Analyses du marché automobile global) met en garde : « Tout constructeur automobile qui ne prêterait pas attention à la concurrence de BYD risque de graves déconvenues lorsque le groupe Chinois arrivera sur son marché ». « L’entrée du Chinois sur le marché américain n’est qu’une question de temps. »
Pour lui, l’émergence rapide de véhicules électriques à bas prix en provenance de Chine pourrait bouleverser l’industrie automobile mondiale d’une manière jamais vue depuis l’explosion des constructeurs japonais lors de la crise pétrolière des années 1970. « BYD pourrait être un cauchemar pour l’industrie automobile américaine, très en retard sur le segment des véhicules électriques à bas prix. »
Un modèle de BYD concentre toutes les craintes. « Seagull » (Mouette) dont un des modèles pourrait être produit en Hongrie pour le marché européen à 20 000 €.
Petite citadine qui fait fureur en Chine à 10 000 $, le modèle qui pourrait être commercialisé à 22 000 $, aux États-Unis via le Mexique est déjà vendu ailleurs en Amérique Latine sous le nom de « Dolphin Mini » depuis 2024. Avec ses versions à 300 et 400 km d’autonomie, nécessitant 30 minutes de mise en charge, le modèle dont la finition est sophistiquée, s’adresse à une clientèle jeune, indifférente aux performances de puissance et de vitesse, pour une utilisation urbaine classique.