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Deux astronautes chinois sont à bord du laboratoire Tiangong 2

A droite Jing Haipeng, pilote de chasse, en est à son 3e vol spatial. Les 2 premiers avaient été effectués à bord de Shenzhou 7 (2008) et Shenzhou 9 (2012). Avec son équipier Chen Dong, également pilote de chasse dont c’est le premier vol, il battra si tout se passe bien le record chinois de séjour dans l’espace (15 jours à bord de Shenzhou 10 en 2013). Rappelons que le record de séjour dans l’espace est de 14 mois. Il est détenu par le Russe Valeri Polyakov.

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Le 17 octobre dernier à 15h24 GMT, le module Shenzhou 11 avec à bord les deux astronautes Jing Haipeng (50 ans) et Chen Dong (38 ans) tous deux pilotes de chasse, emmenés par une fusée Longue Marche 2F tirée deux jours plus tôt du centre spatial de Jiuquan (1500 km à l’ouest de Pékin), s’est arrimé sans difficultés par une manœuvre automatique à la station expérimentale Tiangong 2.

Un peu plus de 3 heures plus tard, à 18h 32 GMT, les deux astronautes dont le premier Jing Haipeng en est à son 3e vol spatial dans les capsules Shenzhou 7 et 9 (2008 et 2012) ont pénétré dans la station où ils doivent séjourner un mois.

Durant leur séjour en orbite deux fois plus long que les précédents, les scientifiques chinois étudieront comme leurs collègues américains, européens et russes les effets physiologiques, notamment cardiovasculaires et musculaires, d’un séjour prolongé dans l’espace.

Le laboratoire à propos duquel la Chine communique de manière transparente selon un mode calqué sur les expériences liées à la station internationale, est, en outre, équipé de moyens de transmissions permettant aux astronautes de communiquer régulièrement avec la terre et avec leurs familles.

Vols habités chinois : 13 années d’expérience.

Jing Haipeng, le chef de mission à bord de Tiangong 2. Patiemment, la Chine exclue de la coopération spatiale par les États-Unis, construit sa station spatiale. Si tout va bien, en 2022, elle sera prête à prendre le relais de station spatiale internationale dont la fin de vie initialement prévue en 2016 a été retardée à 2020, date à laquelle la Russie a décidé de se désengager du programme à la suite des sanctions économiques prises contre elle après l’affaire ukrainienne.

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Il s’agit du 6e vol habité tenté et réussi par la Chine depuis la mise en orbite de Yang Liwei en octobre 2003. 13 ans plus tard, le programme s’accélère vers la construction de la station spatiale dont Tiangong 2 est un module expérimental réduit, long de 18 mètres et large de 4 mètres doté d’équipements scientifiques destinés aux expériences d’accoutumance technique, médicale biologique et humaine à l’espace.

A son achèvement prévu en 2022, la station comptera 3 modules de 20 tonnes chacun, dotés de points d’arrimages pour des véhicules habités et des cargos.

Rappelons que la station internationale, longue de 110 m, haute de 30 m et large de 74 m, pèse 400 tonnes.

La prochaine étape du projet sera une mission logistique de transfert automatique de carburant à partir d’un module cargo Tianzhou 1 qui devrait être lancé en avril 2017.

Lire aussi :
- Shenzhou 10 et Tiangong 1, dernier arrimage. Quelle coopération avec la Chine ?
- La « Longue Marche » du « Palais Céleste »


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